Le lexique de l’économie circulaire comporte beaucoup de R :

recyclage, réemploi, réutilisation, revalorisation, réparabilité…

Un autre label en « S » ? pour qualifier ce qu’on attend d’un objet, à savoir qu’il soit :

Solide
Sain : qu’il ne comporte pas de composants toxiques
Souple : adaptable à plusieurs usages
Sécurisé : que son utilisation ne présente pas de danger
Simple : qu’il ne nécessite pas un mode d’emploi de trente pages et plus

Stable : qu’il ne change pas constamment de propriétés et de caractéristiques
Standard : compatible avec d’autres marques, d’autres produits et accessoires

A défaut, un label de réparabilité est instauré, qui garantit les pièces détachées à cet effet.

Il faudrait aussi que les usagers se réhabituent à cette pratique longtemps délaissée par le tout jetable, et que l’on puisse trouver facilement dans son environnement, les compétences adaptées à tous les produits concernés.

Réparer

Parmi les métiers traditionnels qui contribuent à réduire le volume des déchets :

Dire adieu à l’électronique ?

Le label « S » label serait plus particulièrement souhaitable pour les objets qui relèvent de l’électronique – on est loin en effet du garagiste de quartier, qui pouvait réparer un véhicule de n’importe quelle marque, depuis que l’automobile et l’électroménager sont inféodés à des technologies trop sophistiquées pour une intervention ordinaire – mais aussi pour les produits et services du numérique, sujets à de perpétuelles « mises à jour » qui obligent à un remplacement de matériel …

REGRETS sur ma VIEILLE  MACHINE à  LAVER

                 Un petit objet métallique fait un cliquetis d’enfer quand ma  vieille machine à laver tourne. Je m’en accommode un certain temps, puis je me dis que cela va finir par l’endommager tout à fait et me résous à en acheter une autre. Le livreur qui m’installe la nouvelle et remporte l’ancienne me demande ce qui n’allait pas et  répond à mes explications : «  Mais on aurait pu vous la réparer ! »

    Depuis je regrette ma vieille machine à laver. Elle me laissait le choix de chaque réglage, toutes les températures possibles, pour tous les tissus, et des durées raisonnables. Idem pour le séchage, en 3mn mes draps et torchons étaient secs. Avec la nouvelle, je ne contrôle plus rien, je n’ai plus la main sur aucun réglage, aucun des cycles préprogrammés ne correspond à ce dont j’ai besoin, et on ne voit rien des prétentions « économiques » annoncées, avec ses durées de lavage interminables. 

          Un atelier « machine à laver » lors d’une manifestation DIY aurait pu m’éclairer sur ces questions, si je ne l’avais découvert après coup. Trop tard pour ma vieille machine à laver !

Une bonne adresse :

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