D’une région à l’autre
Une modification des régions de France métropolitaine s’est accomplie en 2015 sans soulever de grosses vagues de protestations, à peine quelques discrètes allusions au surplus de temps et de coût des déplacements pour les réunions d’élus et de fonctionnaires territoriaux, surtout dans les régions deux ou trois fois plus étendues que les autres – relativisé, il est vrai, par le développement du télétravail – ainsi que quelques doutes émis sur le mobile annoncé de ce redécoupage, un « choc de simplification », qu’il faudrait pouvoir évaluer.
Cependant, un retour en arrière a commencé de s’opérer, avec cette question, extraite d’un article des DNA en janvier 2017, qui aboutit en 2021 à la re-création d’un territoire baptisé « Communauté européenne d’Alsace ».
Dans quelle mesure le découpage territorial intervient-il dans le ressenti des citoyens, à propos du caractère illisible des strates administratives, de ne plus savoir qui fait quoi, évoqué comme l’une des principales raisons de l’abstention massive aux élections régionales de Juin 2021 ?
Nommer, renommer
Qu’est-ce qui fait l’identité d’une région ? Son histoire ? Sa géographie ?
La proximité d’éléments naturels, la mer, la montagne ?
La proximité frontalière avec des pays voisins ?
Une activité dominante ?
Dans quelle mesure le nom rend il compte de cette identité ?
Petit jeu de représentation avec la carte fictive ci-dessous :
FRONTIERES
Une région organisée autour d’une ville centre ?
Ou des fonctions réparties sur plusieurs villes moyennes ?
(à suivre…)